Le poème qui suit est très dur mais c'est malheureusement la réalité!
Si j'avais su
Ce que t'avais prévu
Je ne serai pas venue
Te rejoindre en pleine rue
J'avais 12 ans et j'étais bête
J'ai cru que tu étais différent des autres garçons
Que tu m'aimais peut-être
En fait, t'étais encore plus con
Au début, c'était comme dans mes rêves les plus fous
Tu m'as embrassée dans le cou
Tu voulais qu'on marche un peu
Tu m'as pris la main, tu semblais si heureux
Tu m'as emmenée un peu à l'écart du monde,
Dans une petite ruelle toute sombre
Je m'en suis rendue compte trop tard
Mon rêve allait devenir un cauchemar...Tout à coup, tu n'étais plus le même
Tu m'as plaquée contre le mur, fini les 'je t'aime'
Tu m'as dit que t'avais envie de moi
Que je ne pouvais rien contre toi
Tu m'as tenue contre le mur et tu m'as serré,
Une main sur ma bouche pour m'empêcher de crier
Je sentais ton souffle rauque dans ma nuque
Tandis que tu m'arrachais ma jupe...Je ne savais pas quoi faire
Ta main toujours sur ma bouche m'obligeait à me taire
J'essayais de m'échapper
Mais tu me tenais avec fermeté
Je sentais mes jambes fléchir
J'ai cru que j'allais mourir
Je te suppliais du regard
mais c'était sans espoir...Ma jupe tombée par terre
Ton jean déjà ouvert
J'étais épouvantée
Mais toi, tu riais
Tu t'es collé contre moi
Il n'y avait plus que ma culotte pour me séparer de toi
A ce moment j'ai prié Dieu de m'évanouir
Pour ne plus entendre tes soupirs
J'ai ressenti une douleur atroce
Tu m'avais pénétrée avec force
Tes mains exploraient chaque parcelle de mon être
Je ne pouvais plus crier, aucun son ne sortait
Tu prenais ton pied, j'étais ton jouet
Quand ça ne t'a plus amusé
Tu m'as retournée
Et t'as recommencé
Par derrière, pour changer
J'ai eu encore plus mal
Je me sentais si sale
Tu m'avais souillée,
Ruiné ma vie à jamais
Quand t'as senti ton plaisir venir
Tu m'as agenouillée devant toi
T'as ouvert ma bouche, y enfonçant tes doigts
Et tu m'y as enfoncé ton dard, sans prévenir
J'avais envie de vomir
J'avais envie de mourir
T'as évacué ton sperme dans ma bouche
Tu m'as forcé à avaler toute la louche
Et puis t'es parti
En me laissant là
Seule, nue et meurtrie
Au plus profond de moi
Tu m'as juste fais jurer
De ne jamais en parler
Disant que t'étais sûr que j'avais aimé ça
Même si je ne l'avouais pas
Je t'aimais, tu sais
Et ma virginité,
Je te l'aurai donnée
Si t'avais pensé à me le demander
Avant de me violer